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Le harcèlement: qu'est-ce que c'est ?

Définition

Le harcèlement est une interaction prenant la forme de violence, physique et/ou psychologique, qui a pour effet de déstabiliser, inférioriser, isoler, marginaliser, voire exclure une ou plusieurs personnes.

Le harcèlement de rue, quant à lui, désigne plus précisément des interpellations intimidantes, insistantes, irrespectueuses, humiliantes, menaçantes ou insultantes, en rapport avec le sexe, le genre, l’orientation sexuelle, l’aspect physique, l’ethnicité ou la religion d’un.e.x individu.e.x. Ces types de comportements qui peuvent se produire de manière répétée rendent les lieux publics inhospitaliers et désécurisants pour les victimes et ce, même lorsqu’il s’agit d’incivilités qui ne relèvent pas du code pénal.

© Wanda Palm

De multiples formes

Il n’existe pas de forme exhaustive de ce qui relève du harcèlement ou non, raison pour laquelle nous proposons de prendre appui sur la notion de consentement : tant qu’une personne ne donne pas son consentement explicite pour toute interaction et que son.a.x interlocuteur.rice.x se montre insistant.e.x, elle est victime de harcèlement – nous postulons donc que ne pas dire non ne veut pas dire oui. 

Sont notamment inclus dans le cadre du harcèlement : les sifflements, les insultes, les remarques dénigrantes, les avances inappropriées, les menaces, l’exhibitionnisme, les captures de vidéos et photos non consenties, se faire suivre dans la rue, les regards insistants, les contacts physiques non consentis. 

Le harcèlement obsessionnel ou le stalking, est une forme de harcèlement particulière qui consiste à traquer, harceler ou menacer obstinément une personne au point de porter atteinte à son sentiment de sécurité. Il peut s’agir de surveillance physique, lorsque l’auteur·e·x suit la personne ou se rend régulièrement sur ses lieux de vie ou de travail sans son accord ; de surveillance numérique qui comprend l’espionnage sur les réseaux sociaux, l’envoi massif de messages, le piratage de comptes ou la géolocalisation non autorisée ; ou encore des intrusions dans la vie privée, comme la collecte d’informations personnelles ou le fait de se mêler de ses relations et activités. En Suisse, environ 15 % à 18 % des femmes et 4 % à 6 % des hommes auraient été victimes de harcèlement obsessionnel au moins une fois dans leur vie (Rapport du Conseil Fédéral). Cette forme de harcèlement sera reconnue et encadrée par la loi dès 2026.

 

Les attitudes à préconiser →